Le marché des cryptomonnaies a récemment suscité une nouvelle vague de discussions : quel type d’actif a le plus de potentiel pour devenir une réserve stratégique nationale ? Un professionnel du secteur a avancé l’idée que la sécurité de XRP pourrait même surpasser celle du Bitcoin. En tant qu’analyste suivant le marché des actifs cryptographiques depuis longtemps, je souhaite décomposer cette question selon trois dimensions : contrôlabilité, stabilité et conformité.
**Le jeu de la contrôlabilité**
En apparence, XRP possède effectivement des avantages uniques. Il est soutenu par une entité commerciale, ce qui permet à l’État d’exercer une influence ou une régulation plus facilement. Le Bitcoin, lui, est tout autre — sa conception décentralisée signifie qu’aucune entité unique ne peut être tenue responsable ou faire pression, cette caractéristique étant un problème pour un actif de réserve nationale qui doit être contrôlable.
**La vérité sur la stabilité**
Mais c’est aussi le revers de la médaille. La volatilité des deux types d’actifs ne doit pas être sous-estimée, mais leurs modèles sont totalement différents. Bien que le Bitcoin soit sujet à de fortes fluctuations, celles-ci suivent généralement les lois du marché, car sa capitalisation est la plus grande et sa base de consensus la plus large. À l’inverse, XRP est facilement impacté par l’actualité et les anticipations réglementaires, et dans le passé, une simple brise réglementaire pouvait entraîner une chute de plus de 30 %. Pour une réserve nationale, qui privilégie la "stabilité à long terme", cette vulnérabilité est difficile à accepter.
**La conformité, c’est le cœur du sujet**
C’est là que se joue la véritable ligne de démarcation. Actuellement, les deux présentent des défis en matière de conformité, mais leur nature diffère. La question du statut de sécurité de XRP n’est pas encore totalement résolue, et l’attitude des régulateurs américains reste ambivalente. Le Bitcoin, bien qu’il fasse aussi l’objet d’un examen réglementaire, ne présente pas au moins cette faiblesse d’un "responsable clairement identifié".
La réserve stratégique nationale doit être "sans contestation". La complexité des relations d’entreprise derrière XRP et ses enjeux d’intérêts internationaux peuvent facilement susciter des doutes et des jeux d’influence au niveau international. En revanche, la décentralisation du Bitcoin, bien qu’elle soit un inconvénient en termes de contrôlabilité, lui confère une reconnaissance internationale et une neutralité politique plus claire.
En résumé : la centralisation de XRP est une épée à double tranchant — contrôlable mais très contestée ; le Bitcoin, à l’inverse, est difficile à contrôler mais présente moins de risques politiques. Le choix d’un actif de réserve ne dépend pas tant de sa puissance, mais de la maîtrise du risque.
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MetaverseVagabond
· Il y a 3h
Encore cette histoire ? Utiliser XRP comme actif de réserve, c’est vraiment penser trop loin
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En résumé, XRP est une machine à récolter des gains pour les investisseurs, avec une volatilité si grande qu’il est difficile de le comparer à BTC
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Le problème de conformité est une faiblesse majeure, l’affaire Ripple ne sera jamais claire
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Une forte contrôlabilité ? Cela signifie que quelqu’un peut manipuler le marché, ce qui est un cauchemar pour un actif de réserve
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Après une analyse sérieuse, le fait que le Bitcoin soit politiquement neutre touche vraiment au cœur du problème
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J’ai vécu toutes ces chutes brutales de XRP, 30 % c’est rien, parfois c’est une réduction de moitié
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Honnêtement, si un pays doit choisir un actif de réserve, il ne prendra sûrement pas quelque chose de controversé, la querelle entre plusieurs entreprises autour de XRP suffit à elle seule
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De toute façon, je ne suis pas optimiste sur XRP, le fait de miser sur le faible risque politique de BTC reste une logique fiable
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Cette analyse a tout dit ce que je voulais dire, XRP n’est qu’une épée à double tranchant
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just_another_fish
· 12-26 18:52
En résumé, il s'agit d'un choix entre contrôlable et controversé, la méthode XRP a trop de points faibles.
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UnluckyMiner
· 12-26 18:51
Cette analyse est trop précise, la contrôlabilité de l'xrp est totalement insignifiante, un vent réglementaire peut la couper en deux directement, qui oserait en faire une réserve d'actifs
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Encore l'xrp qui fait le buzz ? Réveille-toi, cette faille de la nature de valeur mobilière n'est pas encore comblée
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En résumé, il y a trop d'intérêts entremêlés derrière l'xrp, ce que veut l'État, c'est un actif sans réaction
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Bitcoin, avec ses plus de dix ans de consensus, qu'est-ce que l'xrp peut comparer ? Ce n'est qu'un gadget
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Je dois être d'accord sur la neutralité politique, l'xrp est vraiment trop facile à utiliser comme un pion
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Contrôlabilité forte = risque d'être bloqué, quelqu'un peut-il ne pas comprendre ce calcul ?
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La conformité est la véritable arme fatale, cette attitude floue de l'xrp est vraiment difficile à supporter
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Une volatilité de +30% ? C'est une blague pour la stabilité
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Plus c'est centralisé, plus le risque est grand, cette logique est rejetée par beaucoup
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Une réserve d'actifs doit être politiquement zéro risque, ce qui n'est clairement pas le cas de l'xrp
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0xSherlock
· 12-26 18:46
En résumé, il s'agit d'un compromis entre contrôlabilité et risque politique. La logique de XRP peut sembler séduisante, mais elle ne résiste pas à l'examen.
Putain, une chute de 30 % de XRP, c'est vraiment n'importe quoi, n'importe quelle nouvelle peut tout faire s'effondrer.
Les États veulent la stabilité, pas des manigances, cette analyse est pertinente.
Au final, le Bitcoin reste le gagnant, la décentralisation est devenue un avantage, c'est ironique.
XRP a été kidnappé par Ripple, il ne pourra jamais échapper à ce péché originel.
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GamefiHarvester
· 12-26 18:30
Encore à faire l’éloge de XRP ? Réveillez-vous, mes amis, cette logique est vraiment difficile à soutenir.
Personne ne dit le contraire, la centralisation facilite effectivement la gestion, mais si un pays doit vraiment mobiliser ses réserves, le risque n’est pas aussi simple à calculer. XRP étant contrôlé par une seule entreprise, c’est déjà un gros risque.
Bitcoin est sauvage, mais personne ne peut le manipuler à sa guise, ce qui n’est pas garanti pour XRP.
Ce qui est bien écrit dans cette partie sur la géopolitique internationale, c’est vraiment pertinent.
L’"impossibilité de contrôle" de Bitcoin devient en fait sa barrière naturelle, c’est plutôt intéressant.
L’attitude ambiguë des régulateurs, XRP doit d’abord passer cette étape, sinon c’est encore un sujet sensible.
Tsk, après cette analyse, on dirait que XRP est encore trop jeune.
Une volatilité de plus de 30 % ? Je ne peux vraiment pas attendre ça, qui oserait utiliser cette chose comme réserve ?
Franchement, ces quatre mots "sans controverse" suffisent à éliminer XRP.
Bitcoin peut être un peu ennuyeux, mais c’est exactement ce que devrait être un actif de niveau national, non ?
Le marché des cryptomonnaies a récemment suscité une nouvelle vague de discussions : quel type d’actif a le plus de potentiel pour devenir une réserve stratégique nationale ? Un professionnel du secteur a avancé l’idée que la sécurité de XRP pourrait même surpasser celle du Bitcoin. En tant qu’analyste suivant le marché des actifs cryptographiques depuis longtemps, je souhaite décomposer cette question selon trois dimensions : contrôlabilité, stabilité et conformité.
**Le jeu de la contrôlabilité**
En apparence, XRP possède effectivement des avantages uniques. Il est soutenu par une entité commerciale, ce qui permet à l’État d’exercer une influence ou une régulation plus facilement. Le Bitcoin, lui, est tout autre — sa conception décentralisée signifie qu’aucune entité unique ne peut être tenue responsable ou faire pression, cette caractéristique étant un problème pour un actif de réserve nationale qui doit être contrôlable.
**La vérité sur la stabilité**
Mais c’est aussi le revers de la médaille. La volatilité des deux types d’actifs ne doit pas être sous-estimée, mais leurs modèles sont totalement différents. Bien que le Bitcoin soit sujet à de fortes fluctuations, celles-ci suivent généralement les lois du marché, car sa capitalisation est la plus grande et sa base de consensus la plus large. À l’inverse, XRP est facilement impacté par l’actualité et les anticipations réglementaires, et dans le passé, une simple brise réglementaire pouvait entraîner une chute de plus de 30 %. Pour une réserve nationale, qui privilégie la "stabilité à long terme", cette vulnérabilité est difficile à accepter.
**La conformité, c’est le cœur du sujet**
C’est là que se joue la véritable ligne de démarcation. Actuellement, les deux présentent des défis en matière de conformité, mais leur nature diffère. La question du statut de sécurité de XRP n’est pas encore totalement résolue, et l’attitude des régulateurs américains reste ambivalente. Le Bitcoin, bien qu’il fasse aussi l’objet d’un examen réglementaire, ne présente pas au moins cette faiblesse d’un "responsable clairement identifié".
La réserve stratégique nationale doit être "sans contestation". La complexité des relations d’entreprise derrière XRP et ses enjeux d’intérêts internationaux peuvent facilement susciter des doutes et des jeux d’influence au niveau international. En revanche, la décentralisation du Bitcoin, bien qu’elle soit un inconvénient en termes de contrôlabilité, lui confère une reconnaissance internationale et une neutralité politique plus claire.
En résumé : la centralisation de XRP est une épée à double tranchant — contrôlable mais très contestée ; le Bitcoin, à l’inverse, est difficile à contrôler mais présente moins de risques politiques. Le choix d’un actif de réserve ne dépend pas tant de sa puissance, mais de la maîtrise du risque.