Le protocole de prêt Aave a récemment fait beaucoup de bruit dans la communauté. Le cœur du problème est en fait très sensible — qui détient réellement le pouvoir ? La DAO, ou bien la société Aave Labs ?
Voici ce qui s’est passé. Aave a intégré l’outil de trading CoW Swap, ce qui ne pose pas de problème. Mais les frais de transaction qui en découlent ont une nouvelle destination — une partie va à Aave Labs, et non au coffre de la DAO. Certains membres de la communauté n’ont pas apprécié cela. La justification d’Aave Labs est que ces revenus proviennent du développement de l’interface utilisateur et des fonctionnalités, ils relèvent du niveau applicatif, et ne font pas partie des revenus du protocole lui-même, donc ils ne doivent pas entrer dans le coffre de la DAO.
Cela semble raisonnable. Mais la critique s’est rapidement intensifiée. Les gens ont commencé à poser des questions plus profondes — dans une écosystème dont la valeur de verrouillage dépasse 330 milliards de dollars, à qui appartiennent la marque, le nom de domaine, les comptes communautaires, et tous les actifs de la marque… ? Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais aussi de pouvoir.
Les voix en faveur de la gestion continue des actifs de la marque par Aave Labs soutiennent qu’une gestion centralisée permet une meilleure efficacité opérationnelle, ce qui profite à la compétitivité du produit. Mais d’autres pensent que si l’organisation est réellement décentralisée, alors pourquoi la gestion des actifs de la marque revient-elle à une seule société ?
Ce débat reflète en réalité la contradiction profonde de toute l’industrie de la cryptomonnaie — comment trouver un équilibre entre une décentralisation idéale et une efficacité opérationnelle concrète ?
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MidnightGenesis
· Il y a 2h
Les données on-chain montrent que la circulation des frais a changé. Ce qui est intéressant, c'est que Labs a séparé les revenus de la couche applicative et la couche protocole. Mais d'après le code, cette explication ne tient pas — dans un écosystème avec une capitalisation de verrouillage de 330 milliards, comment les actifs de marque peuvent-ils encore être détenus par une seule entreprise ? Comme prévu.
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NFTArchaeologis
· Il y a 14h
Un peu comme la séparation des pouvoirs entre l'Église et la cité durant la Renaissance. La vieille opposition entre centralisation et décentralisation, mais cette fois sur la blockchain.
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BearHugger
· Il y a 14h
Encore cette histoire ? Centralisation et décentralisation sont toujours une blague, au final c'est l'argent qui parle
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CommunitySlacker
· Il y a 15h
C'est le cercle vicieux du DAO, on promet la décentralisation mais au final ce sont toujours les grandes entreprises qui prennent le contrôle
Encore la vieille rengaine, d'abord on fait semblant de parler de décentralisation, mais en réalité l'argent et le pouvoir ne sont jamais lâchés, je rigole
L'écosystème de 33 milliards de dollars est utilisé par Aave Labs comme leur propre entreprise, le DAO n'est qu'une coquille vide
Le partage des frais est vraiment agaçant, l'expression "niveau application" est trop forcée, c'est essentiellement une traduction littérale de "je veux ce que je veux"
Donc, en fin de compte, ces DAO dans le monde des cryptos ne sont que des tigres en papier, ceux qui détiennent réellement le pouvoir sont toujours l'équipe fondatrice
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NFTRegretDiary
· Il y a 15h
Encore une autre scène de la farce "Mon DAO, c'est moi qui décide", classique
Le protocole de prêt Aave a récemment fait beaucoup de bruit dans la communauté. Le cœur du problème est en fait très sensible — qui détient réellement le pouvoir ? La DAO, ou bien la société Aave Labs ?
Voici ce qui s’est passé. Aave a intégré l’outil de trading CoW Swap, ce qui ne pose pas de problème. Mais les frais de transaction qui en découlent ont une nouvelle destination — une partie va à Aave Labs, et non au coffre de la DAO. Certains membres de la communauté n’ont pas apprécié cela. La justification d’Aave Labs est que ces revenus proviennent du développement de l’interface utilisateur et des fonctionnalités, ils relèvent du niveau applicatif, et ne font pas partie des revenus du protocole lui-même, donc ils ne doivent pas entrer dans le coffre de la DAO.
Cela semble raisonnable. Mais la critique s’est rapidement intensifiée. Les gens ont commencé à poser des questions plus profondes — dans une écosystème dont la valeur de verrouillage dépasse 330 milliards de dollars, à qui appartiennent la marque, le nom de domaine, les comptes communautaires, et tous les actifs de la marque… ? Ce n’est pas seulement une question d’argent, mais aussi de pouvoir.
Les voix en faveur de la gestion continue des actifs de la marque par Aave Labs soutiennent qu’une gestion centralisée permet une meilleure efficacité opérationnelle, ce qui profite à la compétitivité du produit. Mais d’autres pensent que si l’organisation est réellement décentralisée, alors pourquoi la gestion des actifs de la marque revient-elle à une seule société ?
Ce débat reflète en réalité la contradiction profonde de toute l’industrie de la cryptomonnaie — comment trouver un équilibre entre une décentralisation idéale et une efficacité opérationnelle concrète ?