Une actualité récente a suscité beaucoup de discussions dans le cercle : le pays d’Asie centrale, le Kirghizistan, avec une population de seulement 7 millions d’habitants, a officiellement lancé la stablecoin de sa monnaie nationale, le som, appelée KGST. Plus intéressant encore, le pays a décidé d’intégrer des actifs cryptographiques tels que BNB dans ses réserves cryptographiques nationales.
Ce n’est pas une simple expérimentation politique, mais une démarche systémique à l’échelle nationale. Pourquoi un État souverain voudrait-il lier la crédibilité de sa monnaie à l’écosystème d’échanges privés ? Quelle logique se cache derrière cela ?
**Analyse de l’événement : une stratégie en trois étapes**
Les actions du Kirghizistan ont été rapides et décisives. En avril, le pays a embauché une figure reconnue de l’industrie pour conseiller la stratégie du Comité national des actifs virtuels. En septembre, le parlement a adopté en urgence la loi sur la « Réserve nationale de cryptomonnaies », créant ainsi une base légale pour la détention d’actifs cryptographiques.
Par la suite, deux stablecoins ont été lancés :
**KGST** — lié à la monnaie nationale som en ratio 1:1, émis sur la chaîne BNB, et déjà listé sur une plateforme d’échange majeure. La logique de conception est claire : utiliser la technologie blockchain pour briser les barrières géographiques, permettant une circulation plus facile de la monnaie locale à l’échelle mondiale.
**USDKG** — entièrement adossé à de l’or physique, ancré au dollar en ratio 1:1. Les 50 millions de premiers jetons ont été lancés sur la chaîne Tron, avec un plan d’expansion vers Ethereum. La garantie en or est une approche conservatrice, reflétant la considération du pays pour le risque.
Par ailleurs, l’autorité a confirmé le lancement d’un pilote de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) en trois phases.
**Pourquoi celui-là ?**
Ce choix n’est pas anodin. Le Kirghizistan, situé à la croisée de l’Eurasie, est proche de grandes puissances comme la Chine et la Russie, tout en étant voisin de l’Iran et de l’Afghanistan, dans un contexte géopolitique complexe. Les canaux financiers traditionnels sont limités, les transferts coûteux, et les coûts transfrontaliers élevés — autant de points faibles de longue date.
Les avantages de la blockchain répondent parfaitement à ces enjeux : sans frontières, 24/7, avec des coûts de transaction faibles. Pour un pays en développement, utiliser une stablecoin comme intermédiaire est bien moins coûteux que de maintenir une infrastructure de paiement transfrontalier traditionnelle.
**Pourquoi intégrer BNB dans les réserves nationales ?**
Ce choix peut sembler audacieux, mais il repose sur une logique. BNB, en tant que jeton de l’écosystème, est lié à la prospérité d’une plateforme d’échange majeure. Cet écosystème génère un volume énorme d’applications et de services, avec une forte liquidité et une reconnaissance élevée pour BNB. Comparé à une dépendance exclusive au dollar, la détention d’actifs diversifiés permet de réduire le risque lié à une seule monnaie.
De plus, la monnaie nationale, le som, a une reconnaissance limitée sur le marché international. En intégrant des cryptomonnaies grand public comme BNB dans ses réserves, le pays peut améliorer la disponibilité globale de ses actifs.
**Quelle est la finalité de cette stratégie ?**
Apparentement, le Kirghizistan expérimente une innovation financière. Mais la logique profonde est : utiliser stablecoins et infrastructure blockchain pour contourner les limitations du système financier traditionnel. Si le KGST est largement adopté, le pays disposera d’un outil pour effectuer des règlements sans passer par le dollar.
Cela peut aussi inspirer d’autres petits et moyens pays. Si le pilote de stablecoin réussit, d’autres pourraient suivre — en émettant leur propre stablecoin national, en construisant un cadre de réserve d’actifs numériques, et en développant un réseau de paiement et de règlement indépendant.
Comparé à une CBDC (monnaie numérique de banque centrale) complète, la stablecoin est une voie plus rapide. La CBDC nécessite d’importants investissements en infrastructure, alors que la stablecoin peut être déployée directement sur des blockchains existantes, avec moins de coûts et de risques.
**Quels sont les risques ?**
Bien sûr, cette voie n’est pas sans obstacles. D’abord, une dépendance forte à l’écosystème d’un seul échange comporte un risque de point unique de défaillance. Ensuite, l’association des actifs nationaux avec des plateformes privées soulève des questions réglementaires — un sujet sensible dans le système financier mondial. Enfin, la volatilité du marché crypto, avec l’utilisation de BNB comme réserve nationale, comporte un risque bien supérieur à celui de l’or ou des devises étrangères.
Quoi qu’il en soit, cette expérience d’un petit pays mérite d’être observée. Elle pourrait annoncer que de plus en plus de nations exploreront le rôle de la blockchain dans leur stratégie financière nationale. Stablecoins, CBDC, réserves cryptographiques — ces concepts autrefois considérés comme de la science-fiction deviennent une réalité.
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hodl_therapist
· Il y a 12h
靠,小国也开始玩国家级储备了,这盘棋真的绝啊
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BNB dans le trésor national ? Ça faut vraiment beaucoup de confiance, haha
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Les outils pour contourner la compensation en dollars, en fin de compte, restent la quête ultime de la décentralisation
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Le risque de point unique est vraiment un gros problème, parier sur l'écosystème des échanges est un peu fou
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Les stablecoins sont plus rapides que la CBDC, je suis d’accord, mais je ne sais pas si ça va tourner mal
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Les petits pays d’Asie centrale se prennent pour des terrains d’expérimentation, le courage est admirable
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Ça a l’air impressionnant, mais une fois que la crypto-morue arrive, qui sera responsable de la dévaluation des actifs nationaux ?
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L’or garanti l’USDKG, c’est intelligent, mais j’ai un peu peur du KGST
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CommunitySlacker
· Il y a 12h
La manœuvre de 吉国 cette fois-ci, je dois dire qu'elle a un petit goût de renaissance
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Contourner le dollar américain ? C'est une bonne idée, j'ai juste peur que le risque de point unique ne fasse tout s'effondrer
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BNB comme réserve nationale... ils ont vraiment du culot, ils parient que le prix de la crypto ne va pas baisser
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Les petits et moyens pays commencent tous à jouer cette carte, on dirait que l'ordre financier va être réécrit à l'avenir
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Tout dépend aussi de la régulation, le fait que l'État et la plateforme soient profondément liés semble un peu dangereux
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Les stablecoins sont plus rapides que la CBDC, c'est vrai, mais le risque arrive aussi avec
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吉国 n'a que 7 millions d'habitants, une seule erreur de politique peut faire la une, c'est vraiment magique
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Je suis juste curieux de savoir comment on vérifie ce stablecoin adossé à l'or, ce ne serait pas encore une arnaque, hein
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Les autres petits et moyens pays, voyant ça, vont probablement aussi essayer de suivre le mouvement, l'ère Web3 est vraiment là
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Contourner le système financier traditionnel, ça sonne bien, mais qui va sauver la mise si la plateforme s'enfuit ?
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On-ChainDiver
· Il y a 12h
C'est vraiment une partie d'échecs, pas seulement un jeu
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J'ai vu cette étape de contourner la compensation en dollars américains, c'est vraiment brutal
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Attends, le risque de point unique est vraiment effrayant, si la bourse rencontre des problèmes...
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Les petits pays sont contraints d'innover, les grands pays regardent et apprennent, c'est l'ambiance actuelle
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BNB entre dans la réserve nationale, je dois admettre que cette idée est un peu audacieuse
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Le signal du retour des stablecoins, l'indifférence précédente doit se inverser
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Géopolitique + blockchain, c'est ça la véritable guerre financière
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shadowy_supercoder
· Il y a 12h
Cette affaire est incroyable, les petits pays jouent mieux que les grandes nations
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Contourner le dollar américain est la clé, tout le monde veut se libérer de cette contrainte
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Honnêtement, dépendre de l'écosystème d'une certaine plateforme d'échange est un peu risqué, que faire si CZ tombe en disgrâce soudainement
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L'USDKG soutenu par l'or est plus sûr, utiliser BNB comme réserve nationale est un peu audacieux
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Attends, qu'est-ce que cela signifie, d'autres pays vont-ils suivre le mouvement, cela pourrait changer la configuration du paysage financier international
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Le risque de point unique est trop élevé, si l'écosystème rencontre des problèmes, tous les pays en paieront le prix
Une actualité récente a suscité beaucoup de discussions dans le cercle : le pays d’Asie centrale, le Kirghizistan, avec une population de seulement 7 millions d’habitants, a officiellement lancé la stablecoin de sa monnaie nationale, le som, appelée KGST. Plus intéressant encore, le pays a décidé d’intégrer des actifs cryptographiques tels que BNB dans ses réserves cryptographiques nationales.
Ce n’est pas une simple expérimentation politique, mais une démarche systémique à l’échelle nationale. Pourquoi un État souverain voudrait-il lier la crédibilité de sa monnaie à l’écosystème d’échanges privés ? Quelle logique se cache derrière cela ?
**Analyse de l’événement : une stratégie en trois étapes**
Les actions du Kirghizistan ont été rapides et décisives. En avril, le pays a embauché une figure reconnue de l’industrie pour conseiller la stratégie du Comité national des actifs virtuels. En septembre, le parlement a adopté en urgence la loi sur la « Réserve nationale de cryptomonnaies », créant ainsi une base légale pour la détention d’actifs cryptographiques.
Par la suite, deux stablecoins ont été lancés :
**KGST** — lié à la monnaie nationale som en ratio 1:1, émis sur la chaîne BNB, et déjà listé sur une plateforme d’échange majeure. La logique de conception est claire : utiliser la technologie blockchain pour briser les barrières géographiques, permettant une circulation plus facile de la monnaie locale à l’échelle mondiale.
**USDKG** — entièrement adossé à de l’or physique, ancré au dollar en ratio 1:1. Les 50 millions de premiers jetons ont été lancés sur la chaîne Tron, avec un plan d’expansion vers Ethereum. La garantie en or est une approche conservatrice, reflétant la considération du pays pour le risque.
Par ailleurs, l’autorité a confirmé le lancement d’un pilote de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) en trois phases.
**Pourquoi celui-là ?**
Ce choix n’est pas anodin. Le Kirghizistan, situé à la croisée de l’Eurasie, est proche de grandes puissances comme la Chine et la Russie, tout en étant voisin de l’Iran et de l’Afghanistan, dans un contexte géopolitique complexe. Les canaux financiers traditionnels sont limités, les transferts coûteux, et les coûts transfrontaliers élevés — autant de points faibles de longue date.
Les avantages de la blockchain répondent parfaitement à ces enjeux : sans frontières, 24/7, avec des coûts de transaction faibles. Pour un pays en développement, utiliser une stablecoin comme intermédiaire est bien moins coûteux que de maintenir une infrastructure de paiement transfrontalier traditionnelle.
**Pourquoi intégrer BNB dans les réserves nationales ?**
Ce choix peut sembler audacieux, mais il repose sur une logique. BNB, en tant que jeton de l’écosystème, est lié à la prospérité d’une plateforme d’échange majeure. Cet écosystème génère un volume énorme d’applications et de services, avec une forte liquidité et une reconnaissance élevée pour BNB. Comparé à une dépendance exclusive au dollar, la détention d’actifs diversifiés permet de réduire le risque lié à une seule monnaie.
De plus, la monnaie nationale, le som, a une reconnaissance limitée sur le marché international. En intégrant des cryptomonnaies grand public comme BNB dans ses réserves, le pays peut améliorer la disponibilité globale de ses actifs.
**Quelle est la finalité de cette stratégie ?**
Apparentement, le Kirghizistan expérimente une innovation financière. Mais la logique profonde est : utiliser stablecoins et infrastructure blockchain pour contourner les limitations du système financier traditionnel. Si le KGST est largement adopté, le pays disposera d’un outil pour effectuer des règlements sans passer par le dollar.
Cela peut aussi inspirer d’autres petits et moyens pays. Si le pilote de stablecoin réussit, d’autres pourraient suivre — en émettant leur propre stablecoin national, en construisant un cadre de réserve d’actifs numériques, et en développant un réseau de paiement et de règlement indépendant.
Comparé à une CBDC (monnaie numérique de banque centrale) complète, la stablecoin est une voie plus rapide. La CBDC nécessite d’importants investissements en infrastructure, alors que la stablecoin peut être déployée directement sur des blockchains existantes, avec moins de coûts et de risques.
**Quels sont les risques ?**
Bien sûr, cette voie n’est pas sans obstacles. D’abord, une dépendance forte à l’écosystème d’un seul échange comporte un risque de point unique de défaillance. Ensuite, l’association des actifs nationaux avec des plateformes privées soulève des questions réglementaires — un sujet sensible dans le système financier mondial. Enfin, la volatilité du marché crypto, avec l’utilisation de BNB comme réserve nationale, comporte un risque bien supérieur à celui de l’or ou des devises étrangères.
Quoi qu’il en soit, cette expérience d’un petit pays mérite d’être observée. Elle pourrait annoncer que de plus en plus de nations exploreront le rôle de la blockchain dans leur stratégie financière nationale. Stablecoins, CBDC, réserves cryptographiques — ces concepts autrefois considérés comme de la science-fiction deviennent une réalité.