Pendant dix ans, il faut compresser toute la souffrance psychologique que cette vie doit vivre, la subir encore et encore. Se contenter de supporter ne suffit pas, il faut aussi faire un bilan quotidien de soi-même, changer petit à petit. Plus le changement est profond, plus le compte en banque réagit fortement.
Ceux qui changent peu perdent rapidement, ceux qui changent beaucoup perdent lentement, seuls ceux qui changent complètement d’eux-mêmes peuvent engranger des gains. Cela semble simple à l’écoute, mais en pratique ? La majorité des gens n’y parviennent pas.
Tout ce qui doit changer chez l’homme concerne des choses profondément ancrées — ces codes instinctifs inscrits dans le génome, qui ont évolué pendant des millions d’années pour devenir un programme de survie. C’est justement ce programme qui a permis à l’humanité de devenir le maître de la Terre. Ironiquement, cette nature et ces instincts innés, qui sont infaillibles dans la nature, deviennent un poison dès qu’on entre dans le marché, provoquant presque toujours des liquidations.
Les défauts fondamentaux de l’homme sont : ne pas aimer réfléchir, suivre ses sensations ; oublier ses principes dès qu’il voit une petite opportunité ; être strict envers les autres mais laxiste envers soi-même ; toujours se chercher des excuses ; mépriser les règles, préférer les raccourcis ; supporter durement les pertes flottantes, vendre rapidement lors de gains flottants ; faire des promesses avant de passer un ordre, oublier tout dès l’ouverture ; accumuler des émotions jusqu’à un certain point, puis agir impulsivement ; lorsque la tendance est à la spéculation, agir fréquemment, se confronter violemment au marché… Tout cela doit être identifié à la racine, un par un, et éliminé.
Certains problèmes sont faciles à corriger, une ou deux pertes suffisent pour en tirer une leçon. Mais d’autres mauvaises habitudes sont particulièrement tenaces, et même après des dizaines ou des centaines de pertes, on ne peut pas s’en débarrasser. Ce qui est encore plus douloureux, c’est qu’il existe des pièges opérationnels que l’on ne perçoit pas du tout, et lorsqu’on s’en rend compte, le prix a déjà été payé.
Voir l'original
Cette page peut inclure du contenu de tiers fourni à des fins d'information uniquement. Gate ne garantit ni l'exactitude ni la validité de ces contenus, n’endosse pas les opinions exprimées, et ne fournit aucun conseil financier ou professionnel à travers ces informations. Voir la section Avertissement pour plus de détails.
11 J'aime
Récompense
11
5
Reposter
Partager
Commentaire
0/400
ConsensusDissenter
· Il y a 14h
C'est vraiment dur, mais c'est la réalité. Les choses dans le génome ne peuvent pas être changées, le marché vient simplement récolter ces choses.
Dix ans, tout ce qui est concentré ce sont des leçons de sang, la plupart des gens ne tiennent pas jusqu'à la deuxième année.
Perdre une ou deux fois, on peut changer ? Rêveur, certains mauvais réflexes doivent vraiment exploser le compte cent ou deux cents fois pour s'en rendre compte.
On a l'impression de partir, de chercher des excuses, de supporter durement la perte flottante, de se dépêcher de réaliser les gains flottants... Ah, n'est-ce pas en train de regarder ses propres enregistrements d'opérations ?
Ce qui fait le plus mal, ce n'est pas de perdre de l'argent, ce sont ces pièges que l'on ne perçoit jamais. Quand on réagit, on a déjà été récolté proprement.
Changer soi-même, en gros, c'est ouvrir le feu sur sa propre nature humaine. Ceux qui peuvent survivre sont des personnes dures.
Voir l'originalRépondre0
ser_we_are_ngmi
· Il y a 14h
Ce n'est pas faux, mais la plupart des gens ne peuvent toujours pas changer, y compris moi.
---
L'instinct est vraiment incroyable, un outil de la nature qui devient une arme de destruction lorsqu'il arrive en bourse.
---
Ce n'est pas le nombre de pertes qui fait mal, mais le fait de ne pas se rendre compte qu'on se met en danger.
---
Changer soi-même en dix ans ? Je pense que la majorité des gens restent dans le même piège après dix ans.
---
Prendre des profits en surface puis fermer la position, ou supporter la perte en surface, c'est gravé dans l'ADN, que peut-on y faire ?
---
Trouver la racine est facile, l'arracher vraiment, c'est l'enfer.
---
Tout semble correct, mais dès l'ouverture, le cerveau plante, comment sauver ça ?
---
Certaines mauvaises habitudes, même après cent pertes, ne peuvent pas être changées, cela montre que ce n'est pas une question d'habitude, mais de destin.
---
Donc, au final, il faut vraiment perdre assez pour couvrir ses coûts, il n'y a pas de réveil instantané.
---
Souffrir mentalement pendant dix ans encore et encore pour réaliser des gains ? Je pense que la majorité des gens abandonnent après trois ans.
Voir l'originalRépondre0
GweiTooHigh
· Il y a 14h
Oh là là, c'est comme si on parlait de moi : à chaque fois, je prends rapidement mes gains flottants, et je supporte durement les pertes flottantes jusqu'à l'explosion.
Voir l'originalRépondre0
BoredStaker
· Il y a 14h
C'est vraiment dur à entendre, je suis le genre de personne qui perd cent fois et ne peut toujours pas changer
L'instinct est vraiment incroyable, on dirait que lutter contre le marché est inscrit dans notre ADN
Changer soi-même est bien plus difficile que de changer le marché, c'est pourquoi la plupart des gens sont destinés à perdre de l'argent
Souvent, on s'accroche à des pertes flottantes et on se précipite pour prendre ses gains, je suis exactement ce modèle vivant de cette situation
Voir l'originalRépondre0
TestnetNomad
· Il y a 15h
C'est vraiment percutant, la nature humaine ne peut vraiment pas changer
Je suis le genre à vouloir prendre rapidement mes gains, j'ai déjà perdu assez
Dix ans ? Je pense que pour la plupart des gens, c'est trop long
Ce qui est dans le génome, ne peut pas être changé en une seconde
Le plus dur, ce sont ces pièges que l'on ne voit même pas
À chaque fois, je pense que cette fois c'est différent, mais au final c'est toujours la même chose
Pendant dix ans, il faut compresser toute la souffrance psychologique que cette vie doit vivre, la subir encore et encore. Se contenter de supporter ne suffit pas, il faut aussi faire un bilan quotidien de soi-même, changer petit à petit. Plus le changement est profond, plus le compte en banque réagit fortement.
Ceux qui changent peu perdent rapidement, ceux qui changent beaucoup perdent lentement, seuls ceux qui changent complètement d’eux-mêmes peuvent engranger des gains. Cela semble simple à l’écoute, mais en pratique ? La majorité des gens n’y parviennent pas.
Tout ce qui doit changer chez l’homme concerne des choses profondément ancrées — ces codes instinctifs inscrits dans le génome, qui ont évolué pendant des millions d’années pour devenir un programme de survie. C’est justement ce programme qui a permis à l’humanité de devenir le maître de la Terre. Ironiquement, cette nature et ces instincts innés, qui sont infaillibles dans la nature, deviennent un poison dès qu’on entre dans le marché, provoquant presque toujours des liquidations.
Les défauts fondamentaux de l’homme sont : ne pas aimer réfléchir, suivre ses sensations ; oublier ses principes dès qu’il voit une petite opportunité ; être strict envers les autres mais laxiste envers soi-même ; toujours se chercher des excuses ; mépriser les règles, préférer les raccourcis ; supporter durement les pertes flottantes, vendre rapidement lors de gains flottants ; faire des promesses avant de passer un ordre, oublier tout dès l’ouverture ; accumuler des émotions jusqu’à un certain point, puis agir impulsivement ; lorsque la tendance est à la spéculation, agir fréquemment, se confronter violemment au marché… Tout cela doit être identifié à la racine, un par un, et éliminé.
Certains problèmes sont faciles à corriger, une ou deux pertes suffisent pour en tirer une leçon. Mais d’autres mauvaises habitudes sont particulièrement tenaces, et même après des dizaines ou des centaines de pertes, on ne peut pas s’en débarrasser. Ce qui est encore plus douloureux, c’est qu’il existe des pièges opérationnels que l’on ne perçoit pas du tout, et lorsqu’on s’en rend compte, le prix a déjà été payé.