L'année 2023 sera celle du « coup de poing » pour le marché boursier américain — comment les sept géants de la technologie ont-ils réussi à inverser la tendance

2023年 pourrait être la année la plus embarrassante pour Wall Street. Au début de l’année, les principales banques d’investissement telles que Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan Chase ont collectivement été baissières, prévoyant que l’indice S&P 500 finirait l’année entre 3900 et 4500 points, mais à la mi-décembre, il a directement atteint plus de 4700 points, rendant ces rapports ridicules.

Plus ironique encore, ces voix baissières étaient principalement basées sur une logique : l’économie entrerait en récession, les bénéfices des entreprises ne croîtraient pas. Mais la réalité a été totalement différente — non seulement le marché boursier américain n’a pas chuté, mais il a connu une hausse inédite en dix ans, alimentée par de nombreux facteurs favorables.

Les chiffres parlent : déclaration de victoire du marché américain en 2023

À la mi-décembre, les trois principaux indices américains ont progressé simultanément :

  • Indice Nasdaq en hausse de 40,77 %, enregistrant la meilleure performance récente
  • Indice S&P 500 en hausse de 22,60 %, soutenu par les poids lourds
  • Dow Jones en hausse de 11,90 %, dépassant même le sommet historique de 37 000 points

Ce bilan suffit à faire oublier les prévisions baissières du début d’année. Par rapport aux objectifs de prévision des institutions de Wall Street, la hausse réelle a dépassé l’imagination de la majorité d’entre elles.

Les marchés mondiaux ont également montré une croissance synchronisée rare en 2023 : le marché japonais a bondi de 26 % grâce à une politique monétaire ultra-accommodante ; le marché taïwanais a augmenté de 23 % sous l’effet de la vague d’IA ; l’indice allemand a progressé de plus de 20 %, atteignant de nouveaux sommets historiques malgré les difficultés du secteur automobile.

Les cinq grands tournants du marché américain en 2023

Tout au long de 2023, le marché américain a connu cinq phases en montagnes russes, chacune impulsée par des facteurs clés différents :

Premier trimestre : la fièvre de l’IA

ChatGPT d’OpenAI a déclenché une frénésie autour de l’IA générative. Microsoft, Meta, Google et autres géants technologiques ont tous investi massivement dans le domaine des grands modèles linguistiques. Les sept géants de la tech ont tous enregistré une hausse de plus de 20 % ce trimestre, le Nasdaq a connu sa meilleure performance trimestrielle depuis 2020, et un marché haussier technique s’est rapidement installé.

Février à mars : la panique

Les crises de Silicon Valley Bank, Signature Bank, Crédit Suisse, etc., ont provoqué une panique extrême sur le marché. Les analystes autrefois optimistes ont commencé à craindre que la hausse des actions technologiques ne soit déconnectée des fondamentaux. Le stratège en chef de Morgan Stanley a déclaré que la folie haussière du premier trimestre n’était pas soutenable. Par ailleurs, la discussion sur les risques liés à l’IA s’est intensifiée — impact de l’intelligence artificielle sur l’humanité, cyberfraudes, risques d’utilisation extrême, etc., avec des signatures de milliers de figures de la tech, dont Yoshua Bengio, lauréat du prix Turing, et Elon Musk.

Deuxième trimestre : renforcement des attentes de reprise

Les données d’inflation ont commencé à s’adresser à la baisse, le cycle de hausse des taux de la Fed approchait de son sommet, et les résultats d’entreprises s’amélioraient — autant de signaux positifs qui ont redonné confiance au marché. Les secteurs des technologies, des services de communication et des biens de consommation non essentiels ont mené la hausse. À l’époque, le stratège en chef de Goldman Sachs a indiqué que les inquiétudes concernant une récession s’étaient nettement atténuées.

Troisième trimestre à octobre : test de résistance par des taux d’intérêt élevés

Le rendement des obligations du Trésor à 10 ans a atteint des sommets historiques, ce qui a pesé sur les actions technologiques en raison de l’augmentation des coûts de financement. La détérioration de la situation au Moyen-Orient a intensifié la vente d’actifs risqués. Certains résultats du troisième trimestre de grandes capitalisations ont été décevants, aggravant le pessimisme du marché. Les économistes de Goldman Sachs ont averti que la hausse des coûts de financement pourrait entraîner une vague de faillites d’entreprises.

Quatrième trimestre : la perspective d’un atterrissage en douceur

Tout a été confirmé lors de la réunion FOMC de décembre. La secrétaire au Trésor Janet Yellen a déclaré que l’inflation était essentiellement maîtrisée, et le graphique des points de la Fed laissait entendre que la banque centrale pourrait réduire ses taux trois fois en 2024. Ce signal a été comme une injection de confiance pour le marché — l’économie ne s’effondrerait pas, mais ne surchauffe pas non plus. La perspective d’un « atterrissage en douceur » a ainsi déclenché une dernière vague de hausse au quatrième trimestre.

Les sept géants de la tech : véritables héros de 2023

Les données montrent qu’environ les trois quarts de la hausse globale des trois principaux indices américains en 2023 proviennent des sept géants de la tech. Ces sept entreprises, grâce à leur avance dans le domaine de l’IA, sont devenues le moteur central du marché. Que ce soit Microsoft, Apple ou Tesla, toutes ont atteint de nouveaux sommets historiques cette année.

Nouvelles prévisions de Wall Street pour 2024 : de la prudence à l’optimisme

Après avoir tiré les leçons de 2023, Wall Street a publié début décembre de nouvelles prévisions pour le S&P 500 en 2024. Cette fois, la majorité des institutions sont devenues optimistes (même si elles restent plus prudentes que la performance réelle) :

  • JPMorgan Chase : 4200 points (économie en ralentissement mais crédit resserré)
  • Morgan Stanley : 4500 points (reprise potentielle des bénéfices des entreprises)
  • Wells Fargo : 4625 points (volatilité accrue mais valorisations soutenues)
  • Goldman Sachs : 4700 points (croissance modérée de l’économie américaine)
  • Barclays : 5000 points (incertitudes macroéconomiques passées, entreprises adaptées)
  • Deutsche Bank : 5100 points (les valorisations actuelles ne sont pas excessives, croissance des bénéfices toujours possible)

Il est à noter qu’avec la poursuite de la forte hausse en décembre, notamment avec des records d’Apple et d’autres leaders, la précision de ces prévisions sera à nouveau mise à l’épreuve.

Opportunités et risques en 2024 : l’IA sur le devant de la scène

Pour 2024, l’industrie s’accorde à dire que l’année de la véritable explosion de l’IA générative est à nos portes. Goldman Sachs prévoit qu’un ordre mondial basé sur une IA générative de plus en plus puissante se forme, ce qui changera profondément la croissance économique, la productivité, la compétition, la défense et même la civilisation humaine.

Mais les opportunités s’accompagnent toujours de risques. En 2024, le marché américain devra également faire face à : l’incertitude politique liée à l’élection présidentielle, le potentiel de récession économique, l’expansion possible des conflits géopolitiques au Moyen-Orient, etc. Ces variables, combinées à la poursuite de la performance des actions technologiques, façonneront la trajectoire du marché américain l’année prochaine.

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