La nuit dernière, le marché a été, pour être honnête, encore plus fou qu'une montagne russe. Le Bitcoin a brusquement chuté en dessous de la barre des 86 000 dollars, Ethereum est tombé directement en dessous de 2800 dollars — une baisse de 14 % en une seule journée. Le marché des contrats a complètement explosé, avec près de 8 milliards de dollars de positions longues sur Bitcoin liquidées. Qu'est-ce que c'est que cette correction ? Ce n'est clairement qu'un massacre.

Après plusieurs années dans ce secteur, je veux dire une chose : en apparence, c'est la défaillance technique du marché, mais la cause profonde pointe en réalité vers un problème — la liquidité est en train d'être impitoyablement étranglée.

Commençons par la mèche. Fin octobre, une grande banque centrale a réduit ses taux de 25 points de base, mais les responsables ont rapidement adopté une posture "hawkish", en insistant sur la persistance de l'inflation et en s'opposant à une politique monétaire ultra-accommodante. Le marché pensait qu'une nouvelle baisse des taux aurait lieu d'ici la fin de l'année, mais il a été pris de court. Ce tournant est crucial, mais beaucoup n'ont pas vraiment compris la logique derrière.

En apparence, une baisse des taux, mais en réalité, c'est une "tactique d'intimidation hawkish" — c'est là que réside le problème. Le taux d'inflation tourne encore autour de 3 %, bien au-dessus de l'objectif de 2 %. Parallèlement, les données sur l'emploi sont étonnamment solides, avec un nombre de créations d'emplois non agricoles bien supérieur aux prévisions du marché pour un mois donné. Dans ce contexte, la banque centrale n'a pas agi pour "sauver le marché", mais pour gérer les risques économiques. Dès que les données s'amélioreront, elle fermera immédiatement le robinet.

Résultat : le marché des capitaux commence à se réajuster. La corrélation entre cryptomonnaies et le Nasdaq a atteint 46 %, et cette idée selon laquelle les actifs cryptographiques sont des "outils de couverture" a été totalement dévoilée à cet instant.