Honnêtement, cette vague de discussions sur les "réserves institutionnelles ETH" m'a un peu frustré. Une multitude d'analystes en font des tonnes — parlant d'investissement à long terme, de stratégie de placement, ce qui fait sourire.

Prenons un exemple récent. Vous vous souvenez d'ETHZilla ? Lorsqu'ils ont pivoté vers un portefeuille Ethereum au premier semestre, ils se sont présentés comme un "fournisseur de réserves de niveau institutionnel", et leur cours est passé de 30 à plus de 100. À l'époque, beaucoup de petits investisseurs ont suivi, non ? Et alors ? En seulement quatre mois, ils ont vendu deux fois des ETH pour réaliser des gains — d'abord 40 millions de dollars pour racheter des actions, puis 74,5 millions de dollars pour rembourser des dettes. C'est ça, une réserve ? Non, c'est juste une vieille tactique d'acheter bas et de vendre haut, avec une façade d'institution.

Regardons aussi BitMine, qui n'hésite pas à afficher ses positions sur les réseaux sociaux, à se vanter d'avoir augmenté ses avoirs à 4 millions d'ETH, et de générer un flux de trésorerie stable grâce à un staking à 5%. Je me demande — est-ce vraiment une conviction à long terme, ou faut-il autant faire de bruit pour attirer les petits investisseurs, qui suivront, et ensuite ils se retireront discrètement ?

En octobre cette année, quand le marché a chuté, ces soi-disant "institutions de réserve" ont immédiatement été démasquées. Quelle stratégie ? Ils ont tous suspendu leurs achats pour accumuler du cash, la raison est simple — ils ont peur que le prix continue de baisser, et qu'ils ne puissent même plus payer les intérêts du staking. Voilà la vraie mentalité des institutions.