La vie comporte des milliers de regrets, mais je pense que le plus grand regret est : avoir la perle précieuse en main, ne pas la faire, et la regarder simplement. C’est cette personne qui, à vingt-cinq ans, a fait battre ton cœur à tout rompre, c’est cette opportunité qui, à trente ans, t’est tombée soudainement devant, qui t’appartient uniquement, c’est ce roman inachevé que tu as écrit dans ton tiroir pendant dix ans, que tu relis chaque fois en ayant envie de pleurer, c’est cette main tendue de ton enfant à l’âge de cinq ans, c’est cette fois où, lorsque tes parents pouvaient encore marcher, tu as toujours repoussé le moment de rentrer chez toi. Tu la tiens clairement dans ta main. Tu sais à quel point elle est précieuse. Tu la prends même chaque jour pour la regarder, pour t’assurer qu’elle est toujours là. Tu la caresses encore et encore, imaginant à quel point elle sera brillante à l’avenir. Tu te dis : attends encore un peu, prépare-toi mieux, sois un peu plus en sécurité, un peu plus riche, un peu plus temps… Et tu continues simplement à “regarder la perle”. Donc, le regret le plus profond n’a jamais été de ne pas l’avoir obtenue, mais de l’avoir obtenue, puis de ne pas oser l’utiliser, de ne pas vouloir l’utiliser, de ne pas vouloir la lâcher, et finalement de l’avoir étouffée de tes propres mains.
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La vie comporte des milliers de regrets, mais je pense que le plus grand regret est : avoir la perle précieuse en main, ne pas la faire, et la regarder simplement. C’est cette personne qui, à vingt-cinq ans, a fait battre ton cœur à tout rompre, c’est cette opportunité qui, à trente ans, t’est tombée soudainement devant, qui t’appartient uniquement, c’est ce roman inachevé que tu as écrit dans ton tiroir pendant dix ans, que tu relis chaque fois en ayant envie de pleurer, c’est cette main tendue de ton enfant à l’âge de cinq ans, c’est cette fois où, lorsque tes parents pouvaient encore marcher, tu as toujours repoussé le moment de rentrer chez toi. Tu la tiens clairement dans ta main. Tu sais à quel point elle est précieuse. Tu la prends même chaque jour pour la regarder, pour t’assurer qu’elle est toujours là. Tu la caresses encore et encore, imaginant à quel point elle sera brillante à l’avenir. Tu te dis : attends encore un peu, prépare-toi mieux, sois un peu plus en sécurité, un peu plus riche, un peu plus temps… Et tu continues simplement à “regarder la perle”. Donc, le regret le plus profond n’a jamais été de ne pas l’avoir obtenue, mais de l’avoir obtenue, puis de ne pas oser l’utiliser, de ne pas vouloir l’utiliser, de ne pas vouloir la lâcher, et finalement de l’avoir étouffée de tes propres mains.