On vient d’apprendre que l’Algérie envisagerait d’émettre une obligation islamique début 2026. Ce n’est pas un geste anodin pour ce poids lourd de l’OPEP, qui s’est généralement contenté de vivre sur ses confortables revenus énergétiques plutôt que de recourir aux marchés de la dette. Des documents parlementaires confirment que ce projet est bien réel. Pourquoi ce changement de cap ? Peut-être que les recettes pétrolières ne sont plus le filet de sécurité qu’elles étaient autrefois. Ou alors, ils testent de nouveaux modes de financement tout en cherchant à diversifier leur économie pour s’éloigner de la dépendance au pétrole. Quoi qu’il en soit, c’est un signal à surveiller. Quand les exportateurs d’énergie commencent à emprunter, cela annonce souvent des réajustements économiques plus profonds qui se préparent en coulisses.