Une grande organisation de journalisme s’oppose fermement à une mesure controversée prise par l’administration actuelle. La Société des journalistes professionnels a publiquement appelé la Maison Blanche à retirer une page web nouvellement créée qui répertorie ce qu’ils appellent des « délinquants des médias ».
Il ne s’agit pas simplement d’une querelle bureaucratique. Nous parlons ici d’un organisme gouvernemental qui crée essentiellement un registre public de journalistes et de médias qu’il considère comme problématiques. La SPJ soutient que cela franchit une ligne rouge importante—une ligne qui menace le principe fondamental d’une presse libre opérant sans intimidation gouvernementale.
Qu’est-ce qui rend cela particulièrement remarquable ? L’effet dissuasif que cela pourrait avoir. Lorsque les canaux officiels commencent à étiqueter des journalistes comme des « délinquants », cela envoie un message. Les sources pourraient y réfléchir à deux fois avant de parler. Les petits médias pourraient pratiquer l’autocensure pour éviter de figurer sur la liste.
Le contexte est aussi important. À une époque où les systèmes d’information décentralisés et les plateformes de journalisme basées sur la blockchain gagnent du terrain comme alternatives aux structures médiatiques traditionnelles, ce genre d’autorité centralisée sur les récits médiatiques semble de plus en plus décalé.
Que l’on considère cela comme une responsabilité légitime ou un dangereux abus dépend probablement de votre point de vue. Mais l’inquiétude de la SPJ est claire : les gouvernements ne devraient pas se mêler de tenir un registre des journalistes.
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LiquidityOracle
· Il y a 11h
Le gouvernement qui met en place cette "liste noire de journalistes", c’est vraiment aberrant. Ils veulent revenir à la censure médiévale ou quoi ?
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Ça va complètement à l’encontre de l’esprit décentralisé du Web3, c’est d’un ironique...
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Attends, ils ont vraiment créé une page web juste pour lister les journalistes ? C’est une forme de censure déguisée...
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La mort des médias libres commence par une liste, c’est trop sombre.
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Les plateformes d’actualité blockchain deviennent soudainement beaucoup plus attractives, pas étonnant que les médias traditionnels soient malmenés par le gouvernement.
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Le problème, c’est : est-ce que les journalistes ordinaires oseront dire la vérité ? Avec cet effet de refroidissement, tout l’écosystème s’effondre.
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Ça recommence : ils parlent de liberté et de démocratie tout en préparant des listes noires en douce, c’est fort.
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“media offenders”, ça sonne comme s’ils voulaient coller une étiquette sur les journalistes.
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Les petits médias sont les plus à plaindre, la peur d’être listé les pousse à l’autocensure, c’est de la censure douce.
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Le moment est venu pour les systèmes d’information décentralisés, les médias traditionnels ne font pas le poids face à la répression gouvernementale.
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GasFeeTherapist
· Il y a 11h
Encore ? Le gouvernement met des journalistes sur liste noire, ce n'est rien d'autre qu'une censure flagrante de la liberté d'expression.
Une grande organisation de journalisme s’oppose fermement à une mesure controversée prise par l’administration actuelle. La Société des journalistes professionnels a publiquement appelé la Maison Blanche à retirer une page web nouvellement créée qui répertorie ce qu’ils appellent des « délinquants des médias ».
Il ne s’agit pas simplement d’une querelle bureaucratique. Nous parlons ici d’un organisme gouvernemental qui crée essentiellement un registre public de journalistes et de médias qu’il considère comme problématiques. La SPJ soutient que cela franchit une ligne rouge importante—une ligne qui menace le principe fondamental d’une presse libre opérant sans intimidation gouvernementale.
Qu’est-ce qui rend cela particulièrement remarquable ? L’effet dissuasif que cela pourrait avoir. Lorsque les canaux officiels commencent à étiqueter des journalistes comme des « délinquants », cela envoie un message. Les sources pourraient y réfléchir à deux fois avant de parler. Les petits médias pourraient pratiquer l’autocensure pour éviter de figurer sur la liste.
Le contexte est aussi important. À une époque où les systèmes d’information décentralisés et les plateformes de journalisme basées sur la blockchain gagnent du terrain comme alternatives aux structures médiatiques traditionnelles, ce genre d’autorité centralisée sur les récits médiatiques semble de plus en plus décalé.
Que l’on considère cela comme une responsabilité légitime ou un dangereux abus dépend probablement de votre point de vue. Mais l’inquiétude de la SPJ est claire : les gouvernements ne devraient pas se mêler de tenir un registre des journalistes.