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Ne pas rappeler aujourd’hui

Ces derniers jours, les données de Polymarket sont assez intéressantes : le taux de victoire de Hassert a grimpé directement à plus de 80%, et les rumeurs commencent à circuler abondamment. Mais si l'on regarde le marché des taux d'intérêt, il ne se passe rien, chacun fait ce qu'il a à faire. Normalement, un changement de personnel aussi important au sein de la Banque centrale aurait dû rendre le marché nerveux, mais la réaction actuelle semble dire "Oh, je sais, et alors ?".



Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? En d'autres termes, le marché pense que cette personne est "dans les limites".

Commençons par le parcours. Hassert n'est pas un novice en politique parachuté ici - titulaire d'un doctorat en économie de Wharton, ancien professeur associé à l'Université de Columbia, économiste senior à la Réserve fédérale, et directeur de recherche à l'American Enterprise Institute (AEI). Ce CV, même, correspond davantage au profil traditionnel d'un président de banque centrale que celui de Powell. Lorsque le marché voit ce parcours, il se sent rassuré : c'est un technocrate issu du système, pas quelqu'un qui va semer le trouble.

Regardons la position. Bien qu'il soit effectivement plus accommodant et accorde une plus grande importance à la croissance économique, il n'est certainement pas du genre "à baisser les taux d'intérêt les yeux fermés, peu importe les données". Il a récemment exprimé son avis, en gros, qu'il "se rapprochera lentement de l'objectif, mais cela dépendra des données", et dès que cette phrase a été prononcée, cela a essentiellement clarifié la distinction avec une "baisse des taux d'intérêt sous pression politique". Le marché se dira : d'accord, au moins cette personne continue de jouer selon le modèle basé sur les données.

Il y a un détail assez crucial : un autre poids lourd de l'équipe Trump, Milan, a récemment donné une prévision d'un taux d'intérêt neutre de 2,5 %. Ce chiffre n'est en réalité pas si exagéré, il n'est qu'un peu éloigné du graphique en points actuel de la Réserve fédérale. Si même Milan formule son propos de manière aussi "acceptable", le marché en déduira naturellement : la personne nommée cette fois-ci pourrait être un peu accommodante, mais ne deviendra pas folle, ne mettra pas l'indépendance de la Réserve fédérale en danger.

Donc, la logique de tarification du marché des taux d'intérêt est très claire :

La probabilité de nomination augmente ≠ Le risque politique est hors de contrôle.

On s'attend à une politique plus accommodante, plus encline à soutenir la croissance, mais cela ne signifie pas que le cadre institutionnel sera rompu.

Le marché n'est pas en panique, car ils jugent que Hasset ne fera que pencher la balance de la politique vers un assouplissement, mais ne transformera pas la Réserve fédérale en porte-parole d'un département. Il ressemble davantage à quelqu'un qui négocie et fait pression dans le cadre des règles existantes, plutôt qu'à celui qui entre en force pour renverser la table.

En fin de compte, l'attitude du marché se résume à une phrase : on peut changer de personne, mais pas de règles.
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