# Une vague de froid arrive : Les contrats à terme sur le gaz naturel augmentent en raison des prévisions de demande hivernale
Les contrats à terme sur le gaz naturel Nymex de décembre ont bondi de +2,48 % vendredi, atteignant un pic d'une semaine alors que les prévisions météorologiques signalent une chute significative des températures à l'approche de décembre. Voici ce qui fait bouger le marché :
**Le Jeu Météo** Les dernières prévisions de G2 d'Atmospheric montrent que l'Ouest et le Nord-Est se refroidissent fin novembre, avec un refroidissement plus large balayant le centre des États-Unis jusqu'au début décembre—configuration classique de la saison de chauffage qui pourrait augmenter la demande de gaz résidentiel.
**Les données de stockage soutiennent les prix** L'EIA a rapporté que les stocks de gaz naturel ont diminué de 14 bcf la semaine dernière, dépassant les attentes de 12 bcf et se situant bien en dessous de la moyenne sur 5 ans ( qui montre une construction saisonnière de +12 bcf ). Cette situation de stocks plus serrés offre un certain soutien aux prix.
**Les vents contraires de la production persistent** Voici la réalité : la production de gaz naturel aux États-Unis a atteint des niveaux proches des records à 111,1 bcf/jour (, en hausse de 7,9 % par rapport à l'année précédente), et l'EIA vient d'augmenter sa prévision de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour. Le nombre de rigs de forage actifs est proche des sommets de 2,25 ans, ce qui suggère que l'offre n'est pas une contrainte.
**Le côté de la demande** La demande de gaz des Lower-48 s'est établie à 82,8 bcf/jour (en baisse de 9,2 % par rapport à l'année précédente), partiellement compensée par des flux continus d'exportation de GNL à 17,7 bcf/jour. La production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 5,33 % d'une année sur l'autre pour la semaine.
**Conclusion** : Les récits météorologiques à court terme peuvent influencer les prix, mais une production domestique abondante et une croissance modeste de la demande suggèrent que les hausses pourraient rencontrer des obstacles. La demande hivernale et les dynamiques de stockage seront les véritables moteurs des prix.
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# Une vague de froid arrive : Les contrats à terme sur le gaz naturel augmentent en raison des prévisions de demande hivernale
Les contrats à terme sur le gaz naturel Nymex de décembre ont bondi de +2,48 % vendredi, atteignant un pic d'une semaine alors que les prévisions météorologiques signalent une chute significative des températures à l'approche de décembre. Voici ce qui fait bouger le marché :
**Le Jeu Météo**
Les dernières prévisions de G2 d'Atmospheric montrent que l'Ouest et le Nord-Est se refroidissent fin novembre, avec un refroidissement plus large balayant le centre des États-Unis jusqu'au début décembre—configuration classique de la saison de chauffage qui pourrait augmenter la demande de gaz résidentiel.
**Les données de stockage soutiennent les prix**
L'EIA a rapporté que les stocks de gaz naturel ont diminué de 14 bcf la semaine dernière, dépassant les attentes de 12 bcf et se situant bien en dessous de la moyenne sur 5 ans ( qui montre une construction saisonnière de +12 bcf ). Cette situation de stocks plus serrés offre un certain soutien aux prix.
**Les vents contraires de la production persistent**
Voici la réalité : la production de gaz naturel aux États-Unis a atteint des niveaux proches des records à 111,1 bcf/jour (, en hausse de 7,9 % par rapport à l'année précédente), et l'EIA vient d'augmenter sa prévision de production pour 2025 à 107,67 bcf/jour. Le nombre de rigs de forage actifs est proche des sommets de 2,25 ans, ce qui suggère que l'offre n'est pas une contrainte.
**Le côté de la demande**
La demande de gaz des Lower-48 s'est établie à 82,8 bcf/jour (en baisse de 9,2 % par rapport à l'année précédente), partiellement compensée par des flux continus d'exportation de GNL à 17,7 bcf/jour. La production d'électricité aux États-Unis a augmenté de 5,33 % d'une année sur l'autre pour la semaine.
**Conclusion** : Les récits météorologiques à court terme peuvent influencer les prix, mais une production domestique abondante et une croissance modeste de la demande suggèrent que les hausses pourraient rencontrer des obstacles. La demande hivernale et les dynamiques de stockage seront les véritables moteurs des prix.